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Benoît Madelon, conseiller en gestion de patrimoine indépendant et coach Filib‘, nous parle de son parcours professionnel et de son engagement avec Filib’. 

Quel est votre parcours professionnel ? 

J’ai étudié en filière professionnelle après un bac commercial. J’ai d’abord passé un diplôme de vendeur conseiller sport – chef de rayon, car je voulais lier ma passion du sport à la fibre commerciale.

Après ce diplôme j’ai eu l’opportunité de travailler pour les Chocolats Lindt en tant que Chef de Secteur dans la grande distribution, après quelques années,  je tournais en rond. Au cours d’un rendez vous avec mon conseiller en gestion de patrimoine de l’Union Financière de France (UFF), et en échangeant sur mon avenir professionnel, celui-ci a vu mon intérêt pour le domaine et m’a coopté pour me faire rentrer dans l’entreprise. J’ai commencé sans rien connaître, complètement autodidacte, avec la chance d’avoir des gens bienveillants autour de moi qui m’ont accompagné, formé et mis en situation de réussite.

J’ai pratiqué la gestion de patrimoine pendant quatre ans, avant de monter une équipe en tant que Responsable Commercial en Savoie, jusqu’à ce qu’on me propose une direction d’agence en 2018 à Toulouse.

Il y a ensuite un changement d’accord d’entreprise à l’UFF qui m’a offert la bonne opportunité de quitter la société. C’est à ce moment-là que Paul Younès m’a re-contacté pour rejoindre Filib’ !

La première campagne de coaching a été passionante, avec un accueil très chaleureux des salariés coachés et des retours très positifs.

« J’aime apporter quelque chose aux gens par l’expertise qu’on peut avoir tout en vulgarisant le discours. C’est pour ça que le type de coaching Filib’ me plait beaucoup, car on est en toute objectivité sur de l’accompagnement. Il n’y a pas de biais (…) L’idée de Filib’ c’est aussi d’amener à l’autonomie les salariés sur leurs prises de décision”.

Le coaching Filib’ consiste en un entretien individuel de 30 minutes avec le salarié. Est-ce quelque chose qui change par rapport au format de conseil classique ? 

Complètement. Quand on fait de la gestion de patrimoine, un entretien  » découverte client » se fait pour certains commerciaux sur un rendez-vous unique rapidement réalisé,  et pour un professionnel sur plusieurs rendez-vous pour bien s’approprier la situation du client, ses objectifs, sa psychologie.

Au départ, je passais beaucoup plus de temps que 30 minutes pour réaliser le coaching Filib’. Mais finalement, cette durée ne m’a pas empêché pas d’arriver à un résultat satisfaisant. Même si en pratique je ne regarde pas le chronomètre !

« Ce qui est important c’est que le client soit satisfait, qu’on réponde à ses questions, à ses interrogations et qu’on puisse le guider dans les bons choix pour répondre à ses objectifs ». 

Comment faire sur une période de coaching de 30 minutes pour s’adapter aux différents profils et donner le même niveau d’information à tout le monde? 

Il faut d’abord s’enquérir dès le début de l’entretien de l’ancienneté du salarié dans la société : quelqu’un qui a 20 ans d’entreprise a fait tellement de campagnes d’investissements de ses primes qu’il a quand même certaines bases. Quelqu’un qui vient d’arriver ou qui sort d’études découvre ce qu’est un dispositif d’épargne salariale, donc n’a pas besoin du même niveau d’information, de la même pédagogie.

 « L’idée de Filib’ c’est aussi d’amener à l’autonomie les salariés sur leurs prises de décision ». 

Donniez-vous déjà des conseils sur l’épargne salariale ou avez-vous eu besoin de vous former ? 

Ce sont des sujets sur lesquels j’avais été formé de manière générale, mais l’épargne salariale est quelque chose de très pointu, car chaque dispositif est différent pour chaque entreprise. Il peut même y avoir plusieurs dispositifs dans une même entreprise selon qu’on est employé, cadre ou dirigeant ou bien évolué d’une année sur l’autre suivant les accords de participation et d’intéressement.

On se rend compte au fur et à mesure des campagnes qu’on affine même l’expertise au sein de Filib’par les échanges qu’on a avec les salariés, par les questions qu’il nous posent. Les échanges avec les autres coachs sont aussi très utiles. Parfois nous n’avons pas immédiatement les réponses et on est obligé d’aller les chercher via des recherches complémentaires qu’on peut ensuite capitaliser avec l’équipe Filib’.

« Pour pouvoir donner les coachings avec Filib’, nous sommes  formés sur le dispositif spécifique de l’employeur afin de répondre le plus précisément possible aux questions des salariés de cette entreprise ».

Cette idée de donner un conseil personnalisé aux salariés sur leur épargne salariale est-elle nouvelle ? 

Clairement ! Pour l’épargne salariale, les décisions sont prises entre les organisations syndicales et la direction RH d’une entreprise, et c’est ensuite cette dernière qui va divulguer les dispositifs. Il y a parfois une distance des salariés sur les dispositifs et ils peuvent se « méfier » par exemple des formules d’augmentation de capital. Par ailleurs les RH ont de multiples sujets à traiter et ne peuvent pas être spécialistes de tout. Ils sont très satisfaits de voir arriver vers nous les questions pointues surtout quand elles sont très personnelles.

« Le discours de celui qui apporte l’épargne salariale, donc le conseiller ou l’organisme porteur, sera préformaté, sans le côté humain derrière, alors qu’à l’heure du digital on se rend compte que ce qui manque le plus c’est les relations humaines ». 

Il n’y a pas un profil particulier qui revient dans les différentes campagnes ? 

Ça intéresse tous types de salariés, avec des profils très divers. Le point commun des « coachés » est qu’il sont à l’origine de la démarche de prise de rendez-vous et qu’ils ont donc tous leur propre raison de nous consulter. 

Dans les premières campagnes j’ai eu des entretiens avec des « testeurs »  dont  quelques pointures, des gens des ressources humaines, des experts qui venaient voir ce qu’on faisait. Cette année, notamment sur la dernière campagne la population était moins experte,  plus en découverte. Il faut dans tous les cas arriver à garder un discours vulgarisateur, même avec des experts, et passer les premières minutes à bien s’enquérir du niveau de connaissance de la personne. 

Quelle utilisation les salariés font de la vidéo ? 

Beaucoup de coachés prennent ma vidéo sans partager la leur. Cela peut s’expliquer par des raisons de connexion, et d’autres n’ont pas envie qu’on les voie. Cependant, beaucoup plus de gens se sont appropriés en un an l’usage de la visioconférence.

« Pour moi, c’est important d’avoir un feedback des réactions des gens, car cela permet de voir s’ils comprennent ou pas. La vidéo est fondamentale pour qu’un coaching soit encore plus efficace ».

Y’a t’il un retour sur le coaching des salariés ? 

J’insiste beaucoup sur ce point qui est très important, dans un souci de qualité de service et d’amélioration, car on fait des coachings mieux que d’autres ! Je recueille donc toujours leur feedback et par ailleurs ils sont très nombreux à donner une notation et une appréciation lors du questionnaire de recommandation envoyé par Filib. 

Plus d’un sur deux me « notent ». Les retours sont très positifs et c’est tant mieux. De mon côté j’ai l’impression que les coachings de milieu – fin de campagne sont souvent plus efficaces que ceux du début, car on a beau s’entraîner et appréhender le dispositif d’épargne salariale, la répétition crée l’aisance. 

Dans votre activité professionnelle, combien de temps occupe le coaching Filib’ ? 

Aujourd’hui, je suis en phase de démarrage sur mon Cabinet de Gestion de Patrimoine, et je n’ai pas la volonté de travailler comme je le faisais en tant que cadre, soit 70-75 heures par semaine. Je souhaite diversifié mes activités et conserver un volume de clients cantonné pour avoir du temps à leurs consacrer. Je veux aussi garder de la disponibilité pour l’activité Filib’ qui m’intéresse humainement parlant, car j’aime l’aventure entrepreneuriale proposée. 

Pour conclure quels sont vos hobbies ? 

J’ai toujours aimé le sport, et étant dans une région privilégiée, les Alpes, je pratique beaucoup de sports de montagne, tant l’hiver que l’été, ainsi que la plongée sous marine, grâce à laquelle j’ai pu parcourir le monde ! C’est un véritable moteur dans ma vie. 

La rémunération complémentaire gagnée grâce à Filib’ me permet entre autres de pouvoir financer ces voyages !

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Post Author: Le Blog de la Téléconsultation Financière

Filib' : la téléconsultation financière pour les salariés

One Reply to “Portrait de Benoît Madelon – Coach Filib’”

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